Quelle masse
d’acide nitrique HNO3 faut-il mélanger à l’eau
pure pour obtenir 1L de solution S1 de concentration C 1
=10-2mol.L-1?
On obtient 1L
d’une solution S2 par dissolution de 960 mL de chlorure
d’hydrogène HCl dans l’eau pure.
l’équation
bilan de la réaction.
Quel est le pH
de la solution si dans les conditions de l’expérience le volume
molaire des gaz est de 24L ?
On prépare
100mL d’une solution S3 en mélangeant 40mL de S1
et 60mL de S2 .quel est le pH de S3 ?
EXERCICE
2
On
considère les trois solutions suivantes :
-Solution
S1 d’hydroxyde
de sodium NaOH de concentration C1=8
10-3
mol.L-1
-Solution
S2
de dihydroxyde de calcium Ca(OH)2
de concentration C2=2.10-3
mol.L-1
--Solution
S3
de chlorure de sodium NaCl de concentration C3=10-3
mol.L-1
1)
Calculer le pH de chacune des solutions S1, S2 et
S3.
2)
on obtient une solution A en mélangeant un volume V1=50mL
de la solution S1, un volume
V2
=100mL de la solution S2 et un volume V0=100mL
d’eau.
Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans
la solution A.
En déduire le pHA de la solution A.
Dans la solution A, on ajoute 0.2g d’hydroxyde de sodium en
pastilles et on obtient une solution A’. calculer la nouvelle
concentration des ions Na+ dans la solution A’.
3)
on obtient une solution une solution B en mélangeant V1=50mL
de la solution S1, V2=100mL de la solution S2
et V3=100mL de la solution S3.
a) Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques
présentes dans la solution B.
b) En déduire le pHB de la solution B.
PHYSIQUE (12 pts)
EXERCICE
1
Un
mobile ponctuel M a un mouvement rectiligne qui se décompose en
trois phases. :
A :
partant sans vitesse initiale, il effectue pendant 10s, un mouvement
uniformément accéléré d’accélération a1=1m.s-1.
B :
le mobile évolue alors, pendant 5s, d’un mouvement uniforme.
C :
sa vitesse diminue de façon uniformément variée de sorte qu’il
s’arrête après un parcours de 100m dans cette phase de freinage.
Calculer la vitesse moyenne de ce mouvement (distance totale
parcourue par la durée totale du parcours)
On prend comme origine des dates l’instant où le mobile démarre
et comme origine des abscisses la position initiale du mobile.
Déterminer les expressions de l’accélération ax , de
la vitesse Vx et de l’abscisse x en fonction du temps
t.
Représenter les variations de V x en fonction du temps
t.
Echelle :
Temps en abscisse : 1cm pour 5s ; Vx en
ordonnée : 1cm pour 2m.s-1.
EXERCICE2
1)
Une automobile roule sur une route droite à la vitesse constante de
108km.h-1.soudain le conducteur perçoit à 150m devant
lui un panneau de limitation de² vitesse à 60km.h-1. Le
conducteur actionne le frein et atteint le panneau avec la vitesse de
45km.h-1.
a) Donner les caractéristiques (sens et intensité) du vecteur
accélération supposé constant de l’automobile durant la phase de
ralentissement.
b) Calculer le temps mis par le conducteur pour atteindre le panneau
à partir du début de freinage.
2)
Quelles devraient être l’accélération algébrique de
l’automobile et la durée du freinage pour que le conducteur
atteigne le panneau à la vitesse de 60 km.h-1 ?
3)
En réalité, le conducteur commence par freiner 0,8s après avoir vu
le panneau. Il impose à son automobile l’accélération calculée
au 1/a).
A quelle vitesse arrive t-il au niveau du panneau ? Est-il en
infraction ?
Le conducteur maintient constante après le panneau la vitesse
précédemment calculée. A cette vitesse, il doit négocier un
virage de rayon R=150m.
Déterminer les caractéristiques (sens et intensité) du vecteur
accélération pendant le virage.
Calculer la durée du virage si on l’assimile à un quart de
cercle.
EXERCICE3
Une bille assimilable à un point matériel B, de masse m, est reliée
par deux fils de masse négligeable à deux points A et C d’un axe
(∆).
On note AB=BC=l et AC=a.
bille B tourne à la vitesse angulaire ω constante autour de l’axe
(∆).les fils restent constamment tendus.
Calculer les tensions des fils en fonction de ω.
Montrer que le fils BC n’est tendu qu’à partir d’une certaine
valeur ω0 de la vitesse angulaire.
Il est simple
Il est courageux
Il n'aime pas qu'on le pietine
Il pardonne une fois, deux fois
Il dit non la troisième fois
Il passe d'abord par la négociation
Il fait apparaître la force si la négociation ne marche pas
Il entame d'abord son hymne national
Il répond fort la patrie ou la mort nous vaincrons et la guerre commence!!!
Lui, c'est un peuple
Lui, c'est le peuple du pays des hommes intêgre
Lui, c'est le peuple Burkinabé!!!
Pour voir mon pays le Burkina Faso en paie, je suis prêt à tout!!!
Tel était les surnoms que j’ai donnés à mon super pote,
frérot que j’aime tant
Antoine est un super ami, venu de la Belgique avec DBA pour
l’aventure, il atterrit au Faso avec un super fort sac rempli d’idées, de
solidarité, sans oublier d’intelligence.
Il nous rencontre à Villy après les autres mais à plus
contribuer autant qu’eux. C’est un garçon super gentil, motivé travailleur et
généreux et s’ouvrait à tout le monde, il a même été nominé « La Machine à
creuser » à cause de sa rapidité au chantier, en fin du compte il pouvait
totaliser le double des autres tu es une vraie Machine à creuser mon pote.C'est 15502 plants planter n'est pas le fruits du hasard mais a cause de sa motivation il a bravé soleil, pluies, moustique rien que la réussite du camp, vraiment lui tire mon chapeau
Regardez comment il travail avec vigueur
Avec lui on grimpait sur les arbres, on faisait, des débats,
des sautes moutons, des jeux de vitesse, on s’amusait comme des agneaux qui
venaient de voir le jour.
Jamais je ne pourrais oublier Tony car j’ai même décidé de
porter son nom comme surnom et je l’ai écrit sur un bracelet que je porte dans
ma main toutes les minutes que Dieu fasse.
Les liens que nous avons tissé ensemble ont été fait avec du diamant, métal plus dur que les autres pour que rien ne les délient ainsi nous
sommes sur que nos liens ne pourront jamais être brisé par une quelconque chose
dans ce monde.
Jamais je ne pourrais t’oublier frérot, rien ne peut
t’effacer dans mon cœur.
Out
of sight,near
the heart
Love
and friends forever
toujours souriant un, super pote qui est toujours prèt pour ses amis Tony et Malaxie
Tony et Nestor
Concentré, toujours sérieux il chantent l'hymne nationale avant de se lancer au parlement
A cause de sa contribution avec ses pertinentes idées on a vu nos deux lois accepter lors du parlement quelle intelligence!!
Elle s'appelle Victoria grâce a son
courage sa motivation elle a survoler 5000 km pour decouvrire le
monde et ses mystères cacher, ses différences.
Notre première jour au CEPT, elle m'a
beaucoup marque car elle dirigeait électriquement le groupe quand on s’était regrouper en groupe compose de belges et de belgicains pour mieux se connaître et
créer nos cris de pat,elle a presque même crée seul notre 2em cri.
(voici le crieBelgique, Burkina Groupe 3 motive solidaire tous
ensemble tous ensemble weh weh, tous ensemble tous ensemble weh weh,
eeeeeeeeeeeh en l'air).
Cela c'etait juste le début du
commencement je l'avait sous estime je disait qu'elle allait démissionne en cour de route mais je me suis trompe amèrement.
Arriver au camp elle m'a montre sa deuxième face cela c’était lors des chantiers, elle été l'une de mes
super fidèle partenaire, nombreux sont ceux qui me fuyaient mais elle
a garder courage, motivation et une ambition forte venant du profond
de son cœur.
Pendant que je cherche des partenaires
elle, me cherche, souvent accompagner d'autres amies car je travail
avec 2 ou 3 partenaires, parfois 4 mais cela a été une seul fois et ça m'a beaucoup motive a travailler avec plusieurs partenaires.
Elle creusait super rapide et suivait
mon rythme, elle ne se fatiguait jamais et tenait le coup elle a
braver soleil, pluie, moustique et tout autre obstacle pour la réussite du camp en plus de cela avec elle on travaillait comme des
fous et avec un rythme de lions, on a gagne tout les recors grâce a
ses conseils et ses idées infinies, on creusait plus 200 trous par
jour c’était vraiment génial de travailler avec elle.
Elle était super sympath souriante,
intelligente, peu bavard a cause du travail, et collaborait avec tout
le monde et aimait l'animation.
Je me souviens de nos débats, nos
danses, nos jeux, le jour du repas communautaire, je la vois toujours
manger avec moi jamais je ne pourrais l'oublier
jamais, jamais jamais je ne pourrais
l'oublier
Je me souviens de son petit mot, l'air
que je respirais a ses cotes me manque fort
Mais on garde fois de nous revoir quoi
qu'il arrive
Vicky sache que jamais je ne pourrais
t'oublier tu est graver dans mon cœur a jamais.
Friends for ever
Regard comment elle s'amuse avec les enfants. Waouh gentil quelle soit
"A woman doesn'nt marry a man to lose her freedom, but unfortunatly this is what has been going on since the creation of Adam and Eve. I choose one example where both man and woman work at a post-office. At twelve o'clok they come back home very tired. The wife goes to the kitchen to prepare lunch and the man remains in the living-room sitting in an archair with is legs crossed and reading the newspaper. Why is that? Why can't the man help his wife in the kitchen? The wife isn't a cook. I agree that it is partly her job, but the man also can help her in the kitchen. He can wash the dishes. He can set the table or warm the soup, etc... Moreover,when the wife is cooking, if one of the children starts to cry the man calls out to his wife saying: "Heh, Mrs, come and see your child he is crying." Isn't the child his also? Then the husband should look after him." We must fight together to for the freedom of our mothers, sisters, and loves. May god helps all those who fight for justice in this world!!!!!!!
Venue de la Belgique avec volonté, motivation, elle était la plus grande du camp et sa motivation s’empirait de jour en jour.
Notre première rencontre elle a été celle que j’ai pu remarquer parmi tout ce beau monde belge électriquement courageux à cause de sa grandeur plus grande que ses camarades mais plus petite devant son chien quelle magie ! Je n’en croie pas à mes yeux et mes oreilles mais c’est vrai. Elle a bravé soleil, pluie, moustiques, faim maladiepour contribuer à la réussite de ce camp hyper choquant par des éléments motivés à accomplir l’histoire du do It vaincre toujours le BKI. Au chantier elle était super cool, on a planté plusieurs fois ensemble et elle tenait chaque fois le coup, elle me motivait et m’encourageait grâce à elle j’ai pu creuser 270 trous en un jour. Je dirai même que c'est 15202 plants plantés à Villi est l'une de ses magie.
Apres avoir débattre avec elle j’ai découverts sa vraie personnalité et ses opinions. Manu était super sympath, gentille, intelligente, bonne collaboratrice et compagnon, souriante et ses idées s’éloignaient à 0,00000000000000000000000000001 pas des miens. Parmi les thèmes qu’on a débattus ensemble tel que : la mauvaise gouvernance, l’homosexualité, la condition des femmes, l’immigration, le chômage… etc. Elle avançait toujours des arguments pertinents et nos idées se croisaient chaque fois.
Je me souviens de nos calculs à terre, nos débats sur la scolarité, la vie au Faso et en Belgique, les deux plants qu’on a planté dans un même trou pour donner une image à notre amitié ainsi que le jour du parlement et de la clôture sans oublier une extraordinaire lettre qu’elle m’a écrit avant de partir un lettre que je lis chaque matin avant de me lever une lettre graver dans ma tête que je peux réciter sans le papier en main. Jamais, jamais on ne pourrait t’effacer de cette si petite mémoire de poisson rouge, je ne pourrais t’oublié car tu es gravé à jamais dans mon cœur. Friend forever Mam wenaafa mânka mâm wusgo
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Lucky Philip Dube (se prononce doubé) alias Lucky Dube, est un chanteur sud-africain de reggae né le 3août1964 à Ermelo, Mpumalanga, Afrique du Sud et mort le 18octobre2007 à Rosettenville(en). Il repose près de Newcastle, dans la province de Kwazulu Natal.
Sa mère le surnomme lucky, qui signifie « chanceux » en anglais, car de sa naissance à l'âge de quelques mois, il se bat contre une maladie grave[réf. nécessaire]. Selon CNN, ce nom lui aurait été donné parce qu'il est né après une série de fausses couches1. Dube signifie « zèbre » en zoulou. Il grandit dans une famille mono-parentale, avec son frère Joe.
Il chante son enfance, son vécu, l'histoire, l'Afrique du Sud (situation politique, apartheid),
l'Afrique, l'Homme, les problèmes politiques, sociaux, personnels et
humains. Il lutte contre les discriminations raciale et ethnique, contre
la ségrégation et l'exclusion et en appelle à l'unité entre les hommes.
Lucky Philip Dube profite de ses vacances scolaires pour enregistrer
ses premières chansons à 18 ans, avec le groupe The Love Brothers et
sortir l'album Lucky Dube and The Supersoul, en 1982, dont il est
le chanteur principal. Il n'a ni écrit ni composé les chansons de
celui-ci, contrairement aux albums suivants. Sur l'opus suivant, Rastas Never Die, sorti en 1984, Lucky Dube crée l'intégralité de l'album seul, aidé en studio d'un certain Dave pour les effets. Rastas Never Die est un mini album reggae.
Il remporte de nombreux Prix au fil de sa carrière, tant à titre
personnel que pour certains de ses albums. Aux Ghana Music Awards de
1996, il est l'« Artiste International de l'Année », et aux World Music
Awards de Monte Carlo, Serious Reggae Business décroche une récompense pour l'« Album le mieux vendu ».
Lucky Dube a chanté en duo avec des artistes comme Peter Gabriel, Sinead O'Connor, Michael Jackson, Seal, Ziggy Marley, Céline Dion, Sting, etc.
Croyances et engagement
Lucky Dube affirme croire en l'unicité de Dieu, ne pas fumer et ne
pas toucher à l'alcool, tout en respectant les points de vue et la
culture de chacun. Il dit : « Si être rasta, c'est d'avoir des dreadlocks, fumer de la ganja et se souler, alors je ne suis pas rasta. Je suis rasta, si être rasta c'est une conviction, une façon "saine" d'être. »
Dans une interview, il dénonce en outre les religieux qui appellent à
la violence. Il dit « apprécie[r] l'homme qu['il est] », et dit que One Love est un de ses morceaux phares de Bob Marley,
car ce morceau appelle Noirs et Blancs à vivre paisiblement. Il s'en
inspire musicalement. À ses débuts, il reprend "One Love", "Buffalo
Soldier" à l'ouverture de son concert, en 1989, et sur scène comme Bob,
Lucky est toujours entouré de trois choristes.
Circonstances de sa mort
Il est tué par balles, le 18octobre2007, au cours d'une tentative de vol de sa voiture à Rosettenville(en) dans la banlieue de Johannesbourg,
vers vingt heures heure d'Afrique du Sud. L'artiste est mort sur le
coup, touché par les tirs des malfaiteurs devant son fils de 16 ans et
sa fille de 15 ans. Le jour-même, un hommage public lui est rendu dans
sa ferme, près de Newcastle. Les cinq auteurs présumés sont interpellés
dans les jours qui suivent.
Un concert-hommage est organisé à Johannesbourg, le 24 octobre 2007.
De nombreux artistes, amis et proches s'y succèdent, à l'exemple des
Mahotella Queens, trois artistes, trois Reines de mbanqanga, qui chantent puis prennent la parole pour dénoncer l'insécurité dans le pays. Thabo Mbeki,
alors président en exercice, lui rendit hommage, condamne le meurtre de
Lucky Dube, tout en appelant les sud-africains à "agir" en dénonçant
une énième fois le fléau accru de la criminalité, en Afrique du Sud. Un
discours que le chef du gouvernement sud-africain tient avant de
s'envoler pour Paris, où se disputait la finale de la Coupe du monde de
Rugby, qui opposait le "15 de la Rose" d'Angleterre aux "Springboks" de
Bryan Habana, ce dernier qui recevait alors le trophée de son président
Mbeki. Par la suite ce fut Gramps Morgan (membre du groupe Morgan Heritage) qui lui rendit hommage dans un morceau intitulé "Always & Forever".
The Rough Guide To Lucky Dube (compilation) (2001)
Soul Taker (2001)
The Other Side (2003)
Respect (2006)
Lucky Dube's Early Life:
Lucky Dube was born in Ermelo, a small town about 150 miles from
Johannesburg, South Africa, on August 3, 1964. His mother had thought
that she was unable to bear children, so when he arrived, "Lucky" seemed
like the perfect name. He grew up in poverty, raised primarily by his
grandmother while his mother sought work elsewhere. Early Musical Career:
Lucky Dube first discovered his talent for music when he joined
the choir at school. As a teenager, he and his friends experimented with
borrowed instruments from the school band room, and formed an informal
band called "Skyway", who performed mbaqanga music - pop music with
heavy traditional Zulu influences. He continued to perform mbaqanga
music for several years, even recording several albums with his band The
Love Brothers. Discovering Reggae:
In the early 1980s, Lucky Dube discovered artists like Bob Marley and Peter Tosh, and began the switch from mbaqanga to reggae.
Initially, Dube simply performed an occasional reggae song with the
Love Brothers, and when he realized the reception that these songs got,
he eventually began performing reggae almost exclusively. Lucky Dube's Worldwide Success:
Despite his record label's misgivings, Lucky Dube began to record
reggae. His second album, "Think About the Children" was an immediate
hit. Apartheid-era
Black South Africans could relate easily to the lyrical messages of
Dube's reggae music, which gave voice to their struggles. International
audiences enjoyed Dube's melodic and Afro-centric take on reggae, and he
remained an international star until his death. The Tragic Death of Lucky Dube:
On October 18, 2007, Lucky Dube was murdered
in an attempted carjacking. This senseless incidence of random violence
is, terrifyingly, not uncommon in South Africa, and brought an end to
the life of one of the world's most talented and popular musicians. He
was 43 years old and left behind his wife and their seven children. Lucky Dube Starter CDs:
The Rough Guide to Lucky Dube - A good overview of his career Prisoner (1990) - One of Lucky Dube's early international hit albums Respect (2006) - Lucky Dube's final studio album
Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, né le à Nine Miles en Jamaïque et mort le à Miami aux États-Unis, est un chanteur et un auteur-compositeur-interprète.
Bob Marley a rencontré de son vivant un succès mondial, et reste à ce
jour le musicien le plus connu et le plus vénéré du reggae, tout en
étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Bob Marley a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde[1].
Biographie
Robert Nesta Marley[2] est né le
(date figurant sur son passeport, mais non vérifiée officiellement car
l'État de Jamaïque ne peut fournir d'acte de naissance) à Rhoden Hall
près de Nine Miles,
Bob Marley est né d'une mère noire jamaïcaine âgée de 18 ans, Cedella Marley Booker, née Malcolm et d'un père blanc d'origine anglaise né en Jamaïque, capitaine de la Royal Navy,
âgé d'une cinquantaine d'années, Norval Marley, qu'il n'a que très peu
connu. Ses grands-parents paternels sont Albert Thomas Marley, un
anglais du Sussex et Ellen
Broomfield une bourgeoise jamaïcaine colorée. D'après Michael George
Marley (fils de Noel Marley, frère de Norval Marley), qui l'aurait
appris de sa famille puis vérifié, les Marley seraient des Juifssyriens passés par l'Angleterre avant de s'installer en Jamaïque[3].
Les parents de Norval Marley n'acceptaient apparemment pas sa liaison
avec une femme noire et Norval, décrit par Cedella comme un homme
gentil, mais de faible caractère, aurait été rejeté par sa famille[réf. nécessaire].
Bob Marley souffre de l'absence de son père, qui le fait venir à la
capitale pour étudier quand il a cinq ou six ans. Sans nouvelles, sa
mère le retrouvera des mois plus tard dans une rue de Kingston :
son fils avait été confié à une vieille dame, pour qui il faisait les
courses. Cedella voit Norval une dernière fois et reprend son enfant.
Période ska
À l'adolescence, Bob Marley quitte la misère de la campagne pour celle du ghetto de Trenchtown à Kingston. Il y rencontre Neville Livingston, dit Bunny Wailer et Winston Hubert McIntosh, dit Peter Tosh, avec qui il chante des cantiques et des succès de soul américaine qu'ils entendent sur les radios de Miami. Le chanteur Joe Higgs leur donne des cours de chant. Bob Marley enregistre sa première chanson Judge Not pour le producteur Leslie Kong, du label Beverley's, en 1962, à l'âge de 17 ans, ainsi qu'une reprise d'un succès de country & western de Claude Gray : One Cup of Coffee en 1962. Ces titres ska n'ont aucun succès, mais Bob continue à s'investir dans la musique.
En 1963, il forme avec Junior Braithwaite, Peter Tosh et Bunny Wailer, le groupe vocal The Wailers (les gémisseurs). Ils obtiennent un contrat avec Studio One en 1964 et leurs premiers morceaux de ska, gospel, rhythm and blues et soul sont produits par le grand producteur local Clement « Sir Coxsone » Dodd,
qui a pour assistant en studio Lee « Scratch » Perry (Scratch assure
aussi la promotion). Coxsone Dodd et les wailers signent un contrat pour
5 ans. En février 1964, le titre Simmer Down cartonne et devient no 1 en Jamaïque; 80.000 copies du titre sont vendues. Les Wailers enregistrent Rude Boy, I'm still waiting, Put it on et une première version de One love. Bob quitte son métier de soudeur. Après l'album intitulé The Wailin' Wailers,
le trio se sépare de Coxsonne, qui ne leur a pas versé grand chose en
contrepartie des dizaines de titres qu'ils ont enregistrés pour lui[4].
Période rocksteady
Vers le milieu des années 1960, le rocksteady
succède au ska. Plus lent et chaloupé que ce dernier, le rocksteady
marque une étape dans l'évolution de la musique jamaïcaine, qui
s'affranchit de plus en plus des rythmiques rapides du ska. Reprenant la
soul nord américain et le Rhythm and blues,
le style est marqué par plus de chants et de claviers, et moins de
cuivre. Les chansons reprennent des thèmes d'amour et de religion et les
paroles s'imprègnent peu à peu de croyances rastafari. Les chanteurs
s'adressent à la jeunesse et aux "rudes boys" des ghettos, et tentent de
leur redonner espoir [5].
Après son mariage avec Rita Anderson début 1966, Bob Marley part rejoindre sa mère, remariée avec un Jamaïcain nommé Booker, à Wilmington, Delaware, aux États-Unis.
Bob travaille à l'hôtel Dupont, mais continue à écrire des chansons. Il
est provisoirement remplacé par Constantine « Dream » Walker. À son
retour après l'été 1966, il s'intéresse de plus en plus au mouvement rastafari, qui a émergé dans les années 1930 en Jamaïque,
et fonde avec Peter Tosh et Bunny Livingston le label indépendant
Wail'n Soul'm. Leur premier titre, autoproduit, dans le nouveau style
rocksteady, s'intitule Bend Down Low.
À Kingston, Mortimer Planno, un rasta jamaïcain d'origine cubaine qui a voyagé en Éthiopie et rencontré Haïlé Sélassié Ier au début des années 1960,
lui transmet une partie de sa culture rasta. Sans le soutien d'un
distributeur professionnel, ses disques se vendent très mal, et Bob
Marley est trop pauvre pour vivre en ville avec sa femme Rita et ses
deux enfants Cedella et Ziggy. Il retourne dans son village natal en 1967
pour un ressourcement spirituel, mais continue à enregistrer et à
publier nombre de 45 tours obscurs pour sa petite marque Wail'n Soul'm,
comme les futurs classiques Hypocrites et Nice Time, qui sortent sous le nom de Bob Marley and the Wailers.
Rita, Bob Marley et Peter Tosh rencontrent, en , le chanteur américain Johnny Nash, qui est décidé à lancer le style rocksteady aux États-Unis,
et son manager Danny Sims, avec qui ils signent un contrat
international exclusif pour les disques et éditions JAD. Bob Marley leur
fournit quantité de compositions inédites, dont Stir It Up, qui
deviendra bientôt un succès pour Nash. Johnny Nash a beaucoup de succès
avec le rocksteady (tube américain « Hold Me Tight » en 1968),
mais l'album de Bob Marley and the Wailers qu'il a financé ne sort pas
(il ne sera finalement publié qu'en 1997 chez JAD). Seule une nouvelle
version de Bend Down Low avec des cuivres américains ajoutés à New York sort en France et au Canada (JAD-CBS) en 1968, mais sans aucun succès. Bob Marley écrit parallèlement son premier morceau rasta, Selassie Is the Chapel
en 1968. Cet enregistrement important, dans le style nyabinghi
(tambours rastas), est financé par Mortimer Planno, qui en interprète la
face B, A Little Prayer. Quelques producteurs locaux se succèdent, mais le trio vocal n'a plus aucun succès depuis son départ du giron de Coxsone Dodd.
Le Reggae
Sans ressources, Bob Marley repart aux États-Unis rejoindre sa mère en 1969. Il travaille plusieurs mois, de nuit, dans une usine automobile Chrysler.
Sa femme et ses jeunes enfants le rejoignent. À son retour, il fonde
les disques Tuff Gong, du nom du ghetto (dérivé du surnom de Leonard
Howell, le « Gong » fondateur du mouvement rastafari), et enregistre une reprise de James Brown(Say It Loud) I'm Black and I'm Proud rebaptisée Black Progress,
dans le nouveau style reggae, avec de jeunes musiciens brillants, les
frères Carlton (à la batterie) et Aston « Family Man » Barrett (à la
basse), qui ne le quitteront plus. Mais les disques indépendants Tuff
Gong n'ont toujours aucun succès. Marley va voir son vieil ami Lee «
Scratch » Perry, qui est allé, fin 1969, en Angleterre accompagné par
les frères Barrett sous le nom des Upsetters. Perry a obtenu un succès
anglais avec l'instrumental The Return of Django et accepte de
produire le trio vocal Bob Marley and the Wailers. Ils collaboreront
jusqu'en 1978. Perry donne une nouvelle couleur au groupe, qui
enregistre plusieurs chefs-d'œuvre avec lui, dont Duppy Conqueror, Sun Is Shining, Soul Rebel, Kaya et le (I've Gotta) Keep on Moving de Curtis Mayfield. Il réunira certains de ces 45 tours sur l'album Soul Rebels sorti en Angleterre en 1973 chez Trojan.
Toujours sans succès, Bob Marley and the Wailers gravent une dizaine de chansons avec l'équipe de musiciens de Leslie Kong,
un producteur jamaïcain (Kong avait déjà produit les deux premiers 45
tours solo de Bob Marley en 1962), qui a du succès en Angleterre grâce à
un son professionnel capable de percer sur le marché britannique
(disques Trojan à Londres). Il publiera ces titres en 1971 sous le nom de The Best of the Wailers. "Bunny Wailer, superstitieux, pense que leur « meilleur » est encore à venir et lui lance une malédiction[réf. nécessaire]. Leslie Kong meurt peu après d'une crise cardiaque" [réf. nécessaire],
et le trio ne touche aucun argent. Bob Marley se rapproche de
l'organisation rasta des Douze Tribus d'Israël fondée par Prophet Gad,
alias Vernon Carrington.
Ils continuent à alterner les auto-productions pour Tuff Gong et les
séances financées par Lee « Scratch » Perry pour sa marque Upsetter.
Malgré la qualité de leur travail prolifique, ils n'ont aucun succès
local jusqu'à leur autoproduction Trench Town Rock (Tuff Gong 1971).
À la demande de Johnny Nash - qui cherche des compositions pour la musique du film suédois Vil Sa Garna Tro (L'amour n'est pas un jeu) dans lequel il joue le rôle principal - Bob Marley part pour Stockholm en 1971. Il y écrit plusieurs morceaux, et collabore à la musique du film. Nash signe alors avec les disques CBS à Londres où il enregistre le plus gros succès de sa carrière, I Can See Clearly Now.
Marley l'a rejoint, et signe lui aussi avec CBS grâce à Nash et son
manager, avec qui il est toujours sous contrat. Comme l'album de Nash,
le 45 tours Reggae on Broadway sort en 1972,
mais Bob Marley n'a aucun succès. Le son et les musiciens anglais
apportés par Nash ne lui conviennent pas. Quelques concerts à Londres,
avec les frères Barrett, sont organisés en première partie de Nash,
mais sans succès. Nash part vers la gloire et abandonne son poulain.
Marley contacte alors Chris Blackwell, le fondateur des labels Trojan et Island Records. Blackwell est Jamaïcain, il a déjà distribué en Angleterre
les disques Beverley's de Leslie Kong, et connaît le nom de Marley. Il
rachète le contrat de production à Danny Sims, et confie de l'argent à
Bob Marley, qui part enregistrer à Kingston.
À ce point charnière de sa carrière, Bob Marley a déjà contribué à au
moins 350 morceaux enregistrés en studio (dont une trentaine environ en
tant que choriste), dont une grande partie ne seront révélés au public
international que beaucoup plus tard, bien après sa mort, notamment dans
la série de dix CD The Complete Bob Marley and the Wailers 1967 to 1972 (JAD) réalisée entre 1998 et 2003 par le français Bruno Blum et l'américain Roger Steffens. Marley réenregistrera par la suite une partie de ces compositions, comme Satisfy my Soul, Sun Is Shining ou Lively Up Yourself.
Le succès
À la suggestion de Blackwell, les deux premiers albums pour Island sont remixés à Londres, où des solos de guitare sont ajoutés, ainsi que des parties de claviers qui apportent un son plus accessible au grand public. Catch a Fire puis Burnin' sortent chez Island sous le nom des Wailers en avril et octobre 1973. Mais, après une tournée anglaise, Bunny Wailer quitte le groupe, remplacé par Joe Higgs pour la tournée suivante (album Talking Blues), puis c'est Peter Tosh qui s'en va, laissant Bob à sa carrière solo. Le trio vocal féminin « The I Three » avec Rita Marley,
Marcia Griffiths et Judy Mowatt prend en charge les chœurs. Le nom des
Wailers sera désormais celui de ses accompagnateurs, parmi lesquels les
frères Barrett (basse et batterie), les pianistes Earl « Wire » Lindo et
Tyrone Downie, le guitariste Earl « Chinna » Smith, l'harmoniciste Lee
Jaffee et le percussionniste Alvin « Seeco » Patterson. Son troisième
album est le chef-d'œuvre Natty Dread, dans lequel il incorpore une influence blues avec le guitariste américain Al Anderson. Un autre guitariste soliste américain, Junior Marvin, est ensuite engagé. Suivront le Live! » enregistré le à Londres, qui contient son premier succès international No Woman No Cry, où il console une femme affectée par la violence des ghettos, puis l'essentiel Rastaman Vibration (1976) qui sera le disque de Bob Marley le plus vendu de son vivant, et son premier succès américain.
En 1973, Bob Marley rencontre Eric Clapton en Jamaïque et celui-ci reprend, l'année suivante, I Shot the Sheriff, qui sera gage de succès et contribuera à la vague du reggae en Occident.
Le à Kingston, peu avant le grand concert en plein air Smile Jamaica,
Bob Marley échappe à une fusillade déclenchée à son domicile par six
hommes armés. Il reçoit une balle dans le bras, une dans la poitrine et
cinq dans la cuisse, tandis qu'une autre touche Rita à la tête, mais
sans la tuer. Don Taylor,
leur manager américain, en sort très gravement blessé de six balles.
Parmi les agresseurs, des membres des Wailers reconnaissent Jim Brown,
un tueur proche du parti travailliste de Jamaïque (JLP),
parti de droite pro-américain. Bob Marley évoquera cet épisode dans sa chanson Ambush In The Night sur l'album Survival publié en 1979.
Deux jours après l'attentat, Bob Marley participe comme prévu au concert Smile Jamaica à Kingston. Aux journalistes qui lui demandaient pourquoi il tenait tant à jouer lors de ce concert, il répondit :
« Les gens qui tentent de rendre ce monde mauvais ne prennent jamais de
jours de congés. Comment le pourrais-je ? ». Family Man Barrett, caché
dans les collines, est remplacé ce jour-là par Cat Coore de Third World. Bob montre ses bandages à la foule. Il ne se sent plus en sécurité en Jamaïque et part en exil en janvier 1977. Il fait escale à Nassau, puis se réfugie à Londres. Il y enregistre les albums à succès Exodus et Kaya, ainsi que le single Punky Reggae Party avec Lee Scratch Perry, qui scelle un pacte rebelle avec le mouvement punk anglais en plein essor. Les titres Jamming et Waiting in Vain notamment, sont des tubes mondiaux. Sa relation avec la Jamaïcaine Cindy Breakspeare, Miss Monde 1976, contribue à le projeter à la une des médias.
En mai 1977, une blessure au gros orteil, faite en jouant au football, se rouvre lors d'un match amical à l'hôtel Hilton de Paris. Le médecin lui suggère des analyses. Le diagnostic est réalisé à Londres : Bob Marley souffre d'un mélanome malin (maladie de la peau qui ne représente que 4 % des cancers, mais qui, de tous, est la plus dangereuse), sans doute dû à une trop longue exposition au soleil. On lui prescrit une amputation urgente de l'orteil, mais un mélange de superstition de son entourage (la religion Rastafari
interdit toute amputation) et de pression en pleine tournée européenne
où il rencontre enfin son public, contribuent à retarder l'opération.
En avril 1978, Bob Marley and the Wailers font un retour triomphal en Jamaïque. Lors du One Love Peace Concert, Bob parvient à réunir sur scène les deux ennemis politiques qui se disputent le pouvoir, Edward Seaga (JLP) et le Premier Ministre Michael Manley (PNP). C'est le sommet de sa carrière. Sans arrêt en tournée, Bob Marley and The Wailers enregistrent l'album en public Babylon by Bus au Pavillon de Paris[6] de la porte de Pantin en 1978. Bob fait alors construire son studio, Tuff Gong, où il enregistre l'album Survival. Les succès se multiplient. Ils vont jouer jusqu'en Nouvelle-Zélande, où ils sont accueillis chaleureusement par les Māori. En 1979, en pleine gloire, il est la grande attraction du festival Reggae Sunsplash, près de Kingston, où participent également Burning Spear et Peter Tosh.
En 1980, après une perte de connaissance lors d'un jogging à Central Park à New York, Bob Marley passe un examen aux rayons X où l'on découvre cinq tumeurs, trois au cerveau, une aux poumons et une à l'estomac : son cancer s'est généralisé. Il ne dit rien à son entourage et continue ses concerts dont celui au Bourget[7] en Seine-Saint-Denis, en France, le 3 juillet 1980 qui rassemble plus de 50 000 personnes ; il joue un dernier concert enregistré à Pittsburgh, le . Il part ensuite pour une clinique de Bavière, où il suit un traitement original avec un médecin allemand, le docteur Josef Issels, qui prolonge sa vie au prix de dures souffrances.
À la fin de sa vie, Bob Marley se convertit à l'Église orthodoxe éthiopienne, dont la plus haute autorité était feu l'empereur d'ÉthiopieHailé Sélassié Ier (Jah Live), considéré par les rastas comme étant la réincarnation de Jésus annoncée dans l'Apocalypse (« le roi des rois, seigneur des seigneurs »). Il souhaitait finir ses jours en Jamaïque, mais meurt à Miami le ,
trop faible pour faire le voyage en avion jusqu'à Kingston. Il est
enterré le 21 mai dans sa paroisse de naissance, à St Ann, en Jamaïque,
après des funérailles nationales à Kingston, qui attirent des centaines
de milliers de personnes[8].
L'héritage
Bob Marley a fait découvrir au monde le reggae, un riche dérivé du blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale, et ce bien plus qu'il est généralement admis (le remix, ou dub, et le rap
sont directement issus du reggae). Sa musique a touché tous les
publics, transcendant les genres, comme en témoigne un large culte,
encore en pleine expansion dans le monde entier à la fin du vingtième
siècle. La dimension de Bob est bien plus large que celle du simple
chanteur capable de produire des succès populaires comme Is This Love ou Could You Be Loved.
Exprimant à l'origine l'affirmation de la dignité et la valorisation
d'une identité Noire pour son peuple bafoué par des siècles d'esclavage (Slave Driver, Redemption Song), de colonialisme (Music Lesson, Crazy Baldhead) et d'oppression économique (Revolution), il incarne avec le mouvement rastafarien (Positive Vibration, War)
l'éveil de son peuple à une révolution spirituelle contre un oppresseur
qu'il décrit d'abord comme étant le fruit d'une imposture chrétienne (Get Up Stand Up), voire païenne (Heathen), capitaliste (Rat Race), corrompu, raciste et hypocrite (Who the Cap Fit)
à la fois. Avec une authenticité et une force sans doute inégalées
depuis, il a été la première (et dernière ?) véritable superstar venue
d'un pays pauvre. Parolier remarquable capable de s'approprier avec
naturel des formules du langage populaire, n'hésitant pas à aborder les
thèmes les plus universels, Bob Marley reste d'abord un symbole
d'émancipation et de liberté. Il est aussi devenu l'un des symboles
universels de la contestation (Soul Rebel), voire de la légitime défense (I Shot the Sheriff), supplantant souvent dans l'inconscient collectif des politiciens comme Che Guevara (la proche révolution cubaine a marqué Bob Marley), le Jamaïcain Marcus Garvey, Malcolm X, Léon Trotsky, Nelson Mandela ou Thomas Sankara. Son message est d’abord d'ordre spirituel et culturel, et assorti d’une incitation à la consommation du chanvre (Kaya, Easy Skanking), qui fait partie de la culture rastafari.
Miroir de l'esprit rebelle des peuples opprimés, héros, exemple et
modèle à la fois, Bob Marley est considéré par plusieurs générations
déjà comme le porte-parole défunt mais privilégié des défavorisés. Il a
porté jusqu'à son paroxysme, la dénonciation de la négation de la
personne noire, de la falsification des cultures africaine et
afro-américaine par le pouvoir et les religions de l'Occident, du
travail des historiens à la solde de ces régimes; (Zion Train, Music Lesson). Grâce au mouvement rasta (Forever Loving Jah, Rastaman Chant), Bob Marley a ouvert une voie qui ne se limite pas à la protestation d'ordre colonial et post-colonial.
Il a souhaité montrer à l'humanité, la falsification de l'histoire
des peuples noirs. Il a aussi une approche de la Bible jusque là
essentiellement inédite et de plus en plus largement étudiée et reprise
depuis. Son approche théologique rastafarienne,
relayée par sa célébrité, fait ainsi de Marley l'objet d'un certain
nombre de réflexions de nature hagiographique. Beaucoup voient en lui
une sorte d'apôtre ou de « prophète » multimédia (Time Will Tell. Comme l'écrivait le New-York Times de façon peut-être aussi ironique que prophétique quinze ans après sa disparition, en 1996 :
« En 2096, quand l'ancien tiers-monde occupera et colonisera les
anciennes super-puissances, Bob Marley sera commémoré comme un Saint.
»).
Ses enfants
Bob a reconnu onze enfants, dont les cinq de sa femme Rita, bien que
deux d'entre eux ne soient pas de lui. Il n'a pas reconnu sa première
fille Imani Carole, née le 22 mai 1963 d'une relation avec Cheryl
Murray, mais a adopté Sharon après son mariage avec Rita en 1966. La
plupart ont entrepris une carrière musicale, et avec succès pour Ky-Mani Marley, Damian Marley, Ziggy Marley, Julian Marley et Stephen Marley notamment. Rohan Marley a été joueur professionnel de football américain et compagnon de Lauryn Hill.
Sharon Marley, née le d'une relation antérieure de Rita ;
↑Forbes.com(en) "Dead Celebrities"; Peter Newcomb : "Bob Marley", consulté le 31/05/12
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Son père l'a baptisé Robert en hommage à son frère, mais sa mère
préférait Nesta, prénom utilisé par sa mère pendant toute sa vie. Robert
s'imposa lors de la délivrance d'un passeport en 1966.
Le douanier jugea que Nesta était trop peu courant et changea l'ordre
des prénoms. D'où son surnom de Bob, diminutif de Robert.