samedi 17 mai 2014

Thème : Les facteurs de développement



Introduction
La désintégration du système colonial au lendemain de la deuxième guerre mondiale crée de nouveaux états et donne naissance aux concepts « pays riche »  « pays pauvres » et plus tard pays développés et sous-développés. Les facteurs du développement et du sous-développement restent  cependant complexes du fait qu’ils sont multiples et divers. Les facteurs du développement feront l’objet de notre étude.
                                                                                                      I.            Les facteurs naturels et humains

1.    Les ressources naturelles
Les pays développés disposent de nombreuses ressources qui entraînent la création d’industries et cela contribue au développement. En effet nous avons les ressources énergétiques telles que le pétrole, le gaz naturel et l’hydroélectricité, les ressources minières telle l’or, le diamant qui sont exploités. Dans ces pays on y rencontre peu de désert et des forêts telles que l’Amazonie qui offre un gigantesque réservoir d’eau douce. Toutes ces ressources permettent un bon développement de ces pays.
2.    La démographie
La natalité baisse au fil des années. Les plus faibles natalités sont enregistrées aux USA, en Australie, au Canada et dans la majeure partie des pays Européens ou les taux varient de 12 à 15%. Cette baisse de la natalité s’explique par la recherche d’un mieux entre à travers la famille, la vulgarisation des moyens contraceptifs, les légalisations de l’avortement (Japon) et le célibat très poussé.
                                                                                                                   II.            Les facteurs économiques
L’agriculture et l’industrie ont toujours été considérées comme deux secteurs radicalement distincts, il s’agit de leurs caractéristiques ou de leurs rôles dans la croissance économique. L’agriculture était le précurseur du développement et celui-ci «était jugée au degré d’industrialisation atteint par les pays. Aujourd’hui ce modèle n’est plus valable. D’une part la contribution de l’agriculture à l’industrialisation ainsi que son importance pour le développement harmonieux et la stabilité politique et économique ont été réévalués. D’autre part l’agriculture est devenue une sorte d’industrie : la technologie, l’intégration verticale, la commercialisation, les préférences des consommateurs sont devenues très semblables à ce qu’elles sont dans les autres branches d’industries.
1. L’industrie
L’industrie est un moteur essentiel du développement car elle permet le développement du secteur primaire et tertiaire. La révolution industrielle a permis le développement du système capitaliste qui profondément l’accumulation des richesses. Ces richesses ont permis de développer les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, du transport, du commerce et des banques. Lorsqu’un pays développe tous ces secteurs alors il se développe lui aussi. La révolution industrielle a estimé un essor des échanges commerciaux internationaux à travers les grandes firmes multiples nationales qui occupent une place importante dans l’économie des pays développés. Les multinationales produisent à elles seules plus de richesses que tous les autres secteurs d’activités économiques.
2.  L’agriculture
L’agriculture est la principale source de revenus et d’emplois pour 70% de la population mondiale vivant en zone rurale. Le développement agricole est un processus général de transformer l’agriculture, dans les différentes régions du monde. Ces transformations de l’agriculture peuvent être orientées par des politiques appelées politiques du développement agricole, qui financent et mettent en place des projets de développement agricoles qui sont des interventions ponctuelles, destinées à orienter le développement agricole.


                                                                                                                        III.            Les facteurs politiques
1. Sur le plan sanitaire
La satisfaction des besoins alimentaires contribue à atténuer les problèmes sanitaires. La santé est le facteur clé pour le développement. Non seulement elle améliore la productivité des travailleurs mais elle favorise l’accès à l’éducation. Le développement des maladies telles que le SIDA, le Paludisme, la Fièvre jaune… compromet le développement d’un pays. Pour cela, le personnel, les infrastructures et le matériel sanitaire sont suffisant pour combattre ces maladies. Il a en moyen un médecin pour 750 habitants(en Amérique) et un médecin pour 1000 européens.
2. Sur le plan éducatif
Le développement de l’humanité, passe incontournable-ment par l’assurance sinon de la scolarisation, tout au moins de l’éducation à chaque homme de la planète. L’éducation (scolarisation et alphabétisation) constitue la condition nécessaire et suffisante pour faire faire de n’importe quel homme un agent de développement pour lui-même et un contribuable au développement de la collectivité. Elle est l’industrie de transformation de l’homme analphabète inconscient des dangers de ses comportements et donc agent causal du sous-développement par ses comportements destructeurs de l’humanité en un capital humain (concepteur de plan de développement ou main d’œuvre de qualité).
3. Sur le plan éducatif
La culture joue un rôle capital dans le développement local. En effet, si la culture est une source d’emplois, d’exportation et de revenus à l’échelon national, elle l’est aussi au niveau local. Dans les villes, les métropoles et les régions, la culture est une composante essentielle du cadre de vie, une source de revenus liés au tourisme, ainsi qu’un levier de créativité pour la production de biens et services nouveaux. La contribution de la culture à l’emploi peut varier de 3 à 7% voire plus. Ainsi, il n’est pas étonnant que les gouvernements locaux souhaitent encourager le tourisme culturel, les districts culturels, ou les quartiers culturels.
Conclusion
Le développement est lié à plusieurs facteurs. Les facteurs qui expliquent le développement sont d’origine naturelle, humaine ou socio-économique.